Rue Hippolyte-Flandrin

Rue Hippolyte-Flandrin
Voir la photo.
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 46′ 05″ nord, 4° 49′ 50″ est
Ville Lyon
Arrondissement 1er
Quartier Saint-Vincent
Début Rue Sergent-Blandan
Fin Rue d'Algérie
Histoire
Anciens noms Rue des Auges
Rue Neuve-des-Carmes
Rue des Bouchers
Rue Casse-Froide (emplacement proche)
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Hippolyte-Flandrin

La rue Hippolyte-Flandrin est une voie du quartier Saint-Vincent dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[edit | edit source]

La rue débute rue Sergent-Blandan, elle est ensuite traversée par les rues de la Martinière et des Augustins, et se termine rue d'Algérie. La circulation se fait dans le sens inverse de la numérotation avec un stationnement cyclable à l'angle de la rue Blandan[1].

De la rue Sergent-Blandan à la rue de la Martinière, le stationnement est d'un seul côté[1]tandis que de la rue de la Martinière à la rue des Augustins, ce sont des terrasses de bar qui occupent le côté de la rue[2].

Origine du nom[edit | edit source]

Hippolyte Flandrin (1809-1864) est un peintre lyonnais[3]dont la statue orne la fontaine de la place des Jacobins[4],[5]. Il est l'auteur de plusieurs tableaux célèbres comme le portrait de Napoléon III et le jeune homme nu assis au bord de la mer. Le musée des Beaux-Arts de Lyon conserve des œuvres comme Dante aux enfers et le jeune Berger assis.

Histoire[edit | edit source]

Dans un plan de 1540, elle porte le nom de rue des Auges. Elle relie alors la rue Saint-Marcel (rue Sergent-Blandan actuelle) et la rue des Augustins. En 1740, elle s'appelle rue Neuve-des-Carmes car proche du couvent des Grands Carmes[6] et des travaux qui en font une rue nouvelle. Elle s'appelle rue des Bouchers à partir de 1810 parce qu'il y en a beaucoup de personnes qui exerçaient ce métier dans cette rue proche de la boucherie des Terreaux[4].

Dans les années 1830, il est prévue que la rue Casse-Froide, qui reliait la rue des Augustins et la rue d'Algérie, soit supprimée et que la rue des Bouchers soit élargie et prolongée au sud[7]. Le projet n'est pas réalisé ; mais la rue d'Oran, créée après la destruction de la boucherie des Terreaux en 1839, est tracé dans l'axe de la rue des Bouchers.

Le projet est relancé dans le cadre des grands travaux du préfet Vaïsse dans les années 1850[8]. Le projet n'est toutefois complètement réalisé qu'au tout début du XXe siècle[9].

Le 16 décembre 1864, la rue reçoit le nom d'Hippolyte Flandrin par décision du conseil municipal[10], le peintre étant né dans cette rue au no 60 rue des Bouchers[11].

Notes et références[edit | edit source]

  1. a et b « Rue Hippolyte Flandrin (512115112) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  2. « Rue Hippolyte Flandrin (237899239) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  3. Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 171-172
  4. a et b Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 253-254
  5. « Hippolyte Flandrin peintre », sur dvalot.free.fr (consulté le ).
  6. « Plan des 28 quartiers de la Ville de Lyon établi par délibération du Consulat pour former le cadre de la Milice des pennonages (1746) - Quartier des Terreaux », sur Archives municipales de Lyon.
  7. « Plan d'une partie de la ville de Lyon sur lequel est représenté un projet d'élargissement et de prolongement de la rue des Bouchers (cote 3S1223) », sur Archives municipales de Lyon.
  8. Plan des améliorations réalisées ou projetées dans le centre de la ville de Lyon, dressé en 1863 par l'ingénieur en chef du service municipal sur Gallica
  9. « Comparaison des plans parcellaires - Échelle 1/500 - Planche 135 », sur archives municipales de Lyon.
  10. Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe – XXIe siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 9782841471263), p. 126
  11. Félix Desvernay, Le Vieux Lyon à l'Exposition internationale urbaine, Rey, , p. 216